En effet, la comparaison avec les hommes politiques français s'arrête la. Mais le terme couille doit être pris en un sens plus large qu'uniquement d'une vue masculine. L'inconvénient de laisser les couilles aux machos, est qu'ils s'en servent plutôt mal (au sens sémantique évidemment). Les femmes aussi ont des couilles. Il faut prendre le terme au sens des gonades. Les couilles des femmes sont, physiquement, les ovaires, et politiquement le courage.
L'expression avoir des couilles, réside dans le sens, risquer certaines parties du corps irremplaçable. A savoir que sans gonades, un être humain ne peut plus se reproduire, et marque par la son inutilité envers l'avenir.
Avoir des couilles, consiste donc à risquer gros, à assumer sa mission.
Le lien entre couilles et courage viens également du petit picotement qui est provoqué par le resserrement les gonades (chez l'homme tout du moins) lors d'un stress lié à un danger imminent. Et le courage justement, consiste à ne pas faire comme ses couilles, se recroqueviller dans ses replis de peau, mais à se redresser face au danger pour l'affronter.
Le système politique français, a tendance à vouloir faire passer la mode des couilles recroquevillées pour une attitude universelle. Il est vrai que quand le danger est affronté par d'autre, on peut se les étaler tranquille!
Le courage qu'octroie les institutions françaises, réside dans une immunité rapprochant plus l'homme politique moderne à l'artistocrate méprisant de la fin du XVIII siècle. Des responsable mais pas coupable, quand les morts se compte par milliers, ou des coupables qui ne sont pas jugés, quand les procès de financmeent des partis politiques n'ammènent pas un seul homme politique à la barre des prévenus.
Les exemples sont légion.
A entourer les couilles des élus de gangue matelassées, le système politique français en a fait des dodus, à provoqué la multiplication des Dagoberts. Quand les verts ont eu des sénateurs, ils ont cessé de demander la suppression de cette institution réactionnaire. Quand un camarade ancien élu est au chômage, la solidarité joue, et tous lui offrent qui un siège de sénateur, qui une commission ad hoc, sans but mais avec budget, ou encore un poste énarchique sans sélectionner les compétences - c'est sans doute l'égalité qui veut ça. Les rentiers de l'état, sans couilles et sans reproches, dispense leur culte de la peur au peuple afin qu'il n'ose montrer plus de courage qu'eux. La sélection se faisant par la promotion de ceux qui n'ont pas plus de courage qu'ils n'ont pas de scrupules, a fini par rendre le fonctionnement de la france risible et nuisible pour l'Europe.
L'argumentaire de la peur s'étale au quotidien : argument avancé par les oui-istes pour le référendum européen (si c'est pas oui on sera affaibli), menaces à l'encontre de Bayrou et sa motion, argument par les non-istes du référendum pour ne pas à affronter l'avenir.
Tout le système français réside dans l'abandon de ses couilles pour le confort de ses élites. Un peuple castré, sans idées et sans avenir, qui se repose sur une vague notion d'un passé glorieux, quand il dominait le monde par les armes, mais qu'il a perdu de puis bien longtemps. Des élites castrées, sans projet et sans courage pour changer l'etablishment, qui s'appuient sur un système répressif, faisant porter sur plus faible que lui, les conséquences de sa lacheté.