Origine du texte ridicule

"La triade de la devise républicaine trouve sa source dans la philosophie des Lumières et dans les mots de la Révolution française. Ainsi dans un discours sur l’organisation des gardes nationales, Robespierre recommande, en décembre 1790, l’inscription sur les uniformes et sur les drapeaux des mots "Le Peuple Français" et « Liberté, Égalité, Fraternité » le club des Cordeliers proposait en 1791 que les soldats français portassent une plaque où auraient été inscrits les mots « Liberté, Égalité, Fraternité » et d’en faire une devise. C’est à Momoro que revient la paternité de la devise. La devise ne s’est pas imposée immédiatement. Barrère, distinguant le 14 juillet 1789 du 10 août 1792 déclarait lors de la discussion de la constitution girondine : « Nous n’avions fait que la Révolution de la Liberté, nous avons fait celle de l’Egalité retrouvée sous les débris d’un trône. » Quant à la fraternité issue du serment du jeu de paume, elle s’épanouit dans la ferveur de la fête de la Fédération et prend la forme de la fraternisation des sections pendant la période jacobine. En 1848 les prêtres célèbrent le Christ-Fraternité et bénissent les arbres de la liberté. « La liberté et l'égalité réunies composeront une République parfaite, grâce à la fraternité. C'est la fraternité qui portera les citoyens réunis en Assemblée de représentants à concilier tous leurs droits, de manière à demeurer des hommes libres et à devenir, autant qu'il est possible, des égaux. » selon le Manuel républicain des Droits de l'Homme et du Citoyen de Renouvier. Pour Pierre Leroux, « La Révolution Française a résumé la politique dans ces trois mots sacramentels : Liberté, Egalité, Fraternité. Ce n'est pas seulement sur nos monuments, sur nos monnaies, sur nos drapeaux, que cette devise de nos pères fut écrite ; elle était gravée dans leur coeur, elle était pour eux l'expression même de la Divinité. »"

Ce fragment "C'est la fraternité qui portera les citoyens réunis en Assemblée de représentants à concilier tous leurs droits, de manière à demeurer des hommes libres et à devenir, autant qu'il est possible, des égaux." Résume beaucoup de chose. C'est sur que les Vendéens, quand en toute liberté ont choisi d'être libre, se sont fait exterminer. Le génocide Vendéen est une réalité historique. Les mouvements Chouans, menés notamment par Cadoudal, ont été également "les ennemis de la nation". Pourtant, ils étaient libres de choisir d'être français et de fermer leur gueule.

L'autre fragment interressant : "... autant qu'il est possible, des égaux." Le "autant que possible" est respecté à la lettre par les institutions et autres garants de la Très Sainte République Française. Pour une fois que quelque chose est respecté dans ce pays...

Neanmoins, dans la mesure ou les objectifs de la jeunes république naissante sont totalement farfelus, la prédominance de l'idéologie, des jeux de rétheurs que se mènent les "élus du peuples" et autre élus de l'ENA, les pieds sur les cadavres de SDF sont devenus la règle, le référentiel. N'est-ce pas Dame Le Pourhiet qui se conchie dans sa fange cocardière, que le ridicule tue toujours ?