Dans LE MONDE de vendredi figurait un article signé Daniel Psenny relatant le point de vue de Patrick LE LAY suite à son entretien publié dans le magazine "Bretons"
. On constate que Patrick LE LAY est un patriote lucide. Il protège les acteurs indépandantistes, il affirme son point de vue, il se sent "un étranger en France". Mais surtout il a quelques mots durs pour les Bretons. Des mots justes. les Bretons "sont vraiments nuls " pour le lobbying, "les Bretons n'ont pas à se plaindre. Ils n'ont qu' à prendre le pouvoir".

Oui Patrick, tu as doublement raison. L'indépendance, il faudra l'arracher à cette France centraliste. Il faut agir, se rassembler, plus que jamais.

La prise de conscience de l'identité bretonne fait son chemin. Elle progresse. A chaque action faite au nom de la Bretagne, cette cause progresse. Pas forcement en terme d'indépendance, plus en terme de particularisme, de différence. Le Peuple Breton se retrouve.

La langue bretonne en est un élément, un vecteur. Il est sûr que ceux qui apprennent à parler Breton, revendiquent ce particularisme. Mais est-ce le plus important?

Le refus d'intégrer les écoles Bretonnes DIWAN au sein de l'Edication Nationale Française affiche clairement la position de la France à ce sujet. Apprendre le Breton devient donc un symbole de résistance. Peut-être aussi une préparation au futur, quand notre langue sera la langue officelle de la Bretagne. Il faut sans doute tout revendiquer, tout exiger, être partout, sur tout les fronts; avec pour seul mot d'ordre : Bretagne libre.